L’audiomètre est un instrument médical utilisé pour étudier la capacité auditive d’un patient et diagnostiquer les déficiences et les problèmes éventuels.
Comment se déroule un examen audiométrique ?
L’examen audiométrique doit se dérouler dans un environnement calme et consiste à envoyer au patient, par l’intermédiaire d’un casque ou d’un bandeau, des impulsions auditives de fréquences et de tonalités différentes auxquelles le patient, lorsqu’il acquiert l’impulsion. Le médecin pourra ainsi connaître le seuil d’audition de la personne examinée en enregistrant les impulsions et les réponses dans un graphique qui servira ensuite à établir le diagnostic et à rédiger le rapport audiométrique. Pour rappel, la plateforme Diadice vend de l’audiomètre. Plusieurs modèles de l’appareil sont visibles sur le site diadice.com. Appelez le 01 30 53 88 90 pour passer votre commande.
Qui utilise l’audiomètre ?
L’audiomètre est principalement utilisé par les médecins audiométristes ou médecins compétents.
À quoi ressemble un audiomètre ?
L’audiomètre est normalement composé du corps audiométrique, c’est-à-dire de l’appareil proprement dit, qui peut avoir de nombreuses fonctions et tailles.
Le casque d’écoute, qui se connecte à l’audiomètre et sert à envoyer des impulsions sonores au patient et à mesurer son audition aérienne, c’est-à-dire à mesurer la perception auditive à travers le pavillon de l’oreille.
Leu répondeur patient est normalement composé d’un tube relié par un câble à l’audiomètre et équipé d’un bouton sur lequel le patient est invité à appuyer lorsqu’il entend une impulsion auditive.
Le bandeau à voie osseuse mesure l’audition par voie osseuse, c’est-à-dire par la vibration de l’apophyse mastoïde de l’oreille qui atteint directement le nerf auditif.
Quels sont les examens spécifiques que l’on peut effectuer avec un audiomètre ?
Différents types de tests audiométriques peuvent être réalisés avec un audiomètre, notamment :
L’audiométrie tonale
Audiométrie qui détermine la sensibilité auditive d’une personne aux sons et qui peut être réalisée soit par voie aérienne, soit par voie osseuse en utilisant les deux supports différents (casque et bandeau mastoïdien). En général, l’examen commence par un test de perception des hautes fréquences (2 048 Hz à 8 192 Hz) puis des basses fréquences (512 Hz à 128 Hz). Pendant l’examen, le patient doit lever la main ou appuyer sur le bouton répondeur du patient pour confirmer qu’il a perçu le son.
Audiométrie vocale
Audiométrie permettant de détecter la capacité du patient à comprendre les mots prononcés. Les stimuli vocaux peuvent être envoyés au patient avec ou sans casque et consistent en des stimuli composés de plusieurs mots, prononcés par l’examinateur ou enregistrés, que le patient doit répéter. En général, on commence par des mots de forte intensité et on passe à des intensités différentes pour déterminer quels mots sont compris et quelle est leur intensité. Les données sont converties en pourcentage et inscrites sur un graphique appelé audiogramme vocal.
Audiométrie à haute fréquence
L’audiométrie des hautes fréquences permet de déterminer le seuil d’audition du patient pour les sons de haute fréquence, c’est-à-dire au-delà de 8 192 Hz. Ce type d’examen est utilisé dans la recherche d’acouphènes de haute fréquence, dans l’étude des médicaments ototoxiques ou dans la recherche de lésions causées par des traumatismes acoustiques. L’examen nécessite en effet un équipement particulier, notamment des casques spéciaux adaptés à l’émission de ces fréquences.